Un peu d’histoire

ÉPINAY-SUR-SEINE, DU VILLAGE AGRICOLE À LA RECONQUETE DES ESPACES URBAINS ET NATURELS
La présence humaine est attestée sur le territoire depuis la préhistoire grâce à des fouilles archéologiques réalisées depuis le XIXe siècle.
Restée longtemps un village agricole qui accueille le long des berges les anciennes demeures de villégiature le long des berges, Épinay devient une ville au sortir de la seconde guerre mondiale alliant grands ensembles, joyaux architecturaux et espaces naturels.
ÉPINAY, VILLAGE PORTUAIRE, AGRICOLE ET DE VILLEGIATURE
Plusieurs appellations, dont spinogelum, se succèdent avant que le village ne se nomme Épinay, qui signifie « lieu planté d’arbres à épines ». Épinay est une localité à l’habitat dispersé qui comprend des fermes et quelques grands domaines, divisé à partir du XIe siècle entre seigneurs laïcs et religieux : les Montmorency et les Dormans.
Progressivement, le centre bourg se déplace vers le site actuel, présentant un village entouré de terres agricoles et viticoles dont les productions s’écoulent sur le marché parisien, grâce aux transports portuaires sur la Seine.
Dès le XVIIe siècle, son cadre de vie agréable accueille les maisons de plaisance et leurs riches propriétaires dont il reste de nombreux vestiges aujourd’hui sur le territoire.
DE L’ÈRE INDUSTRIELLE À LA NAISSANCE DES CITÉS-JARDINS
Au milieu du XIXe, l’arrivée du chemin de fer modifient les paysages et favorisent la révolution industrielle initiée en Angleterre. Si le territoire est durement touché par les affres Des guerres successives, le village ne cesse de se transformer en ville de banlieue, accueillant des manufactures renommées dont la Verrerie SCHNEIDER et la firme cinématographique Eclair.
Même si l’activité maraîchère subsiste, les usines occupent une plus grande place. Pour faire face à l’arrivée massive des ouvriers, des cités-jardins apparaissent créées par des patrons d’usines comme Willy Blumenthal. D’autres quartiers ouvriers verront le jour : la cité-castor Fernand Flaujac, la cité de Saint-Gobain ou encore celle des écrivains pour ne citer que celles-ci.
LA RECONQUETE DES ESPACES URBAINS ET NATURELS
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la forte poussée démographique entraîne une crise du logement sans précédent. Le Centre-ville, vestige de l’ancien village, devenu vétuste et inadapté, fait l’objet d’une vaste opération de rénovation débutée en 1973 et achevée en 1989.
En parallèle, les derniers espaces agricoles cèdent la place à de nouveaux ensembles immobiliers comme celui d’Orgemont (1956), des Presles (1964) et celui des Écondeaux (1973).
Cependant, le modèles des villes nouvelles s’essoufflent et depuis 1998, plusieurs réhabilitations urbaines ont pour objectif de rendre la ville toujours plus accueillante et de favoriser l’accès à de nombreux espaces naturels qui tisse un chemin vert sur l’ensemble du territoire spinassien.
Le saviez-vous ?
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