La qualité de l’air intérieur : un enjeu pour notre santé
Nous passons en moyenne 14 heures par jour dans notre logement et plus de 80 % de notre temps dans des espaces clos (habitat, travail, établissements recevant du public…). L’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité et peut avoir un impact sur notre santé, notre bien-être et notre qualité de vie.
Les sources de pollution à l’intérieur des logements
- Les activités quotidiennes : tabagisme, cuisine, douches, bricolage, utilisation de produits ménagers, parfums d’intérieur, encens, insecticides…
- Les animaux domestiques et certaines plantes.
- Les appareils à combustion (chauffage, cheminée, cuisinière, chauffe-eau au gaz).
- Les matériaux de construction, d’ameublement et de décoration.
- L’air extérieur (trafic routier, activités industrielles, pollution urbaine).
Les principaux polluants
- Humidité (moisissures, champignons, acariens).
- Bactéries et virus (notamment en cas de maladies respiratoires).
- Allergènes d’animaux.
- Monoxyde de carbone (gaz inodore et mortel en cas de forte exposition).
- Composés organiques volatils (formaldéhyde, benzène, solvants…).
- Amiante et plomb (dans les peintures anciennes).
Les risques pour la santé
Une mauvaise qualité de l’air intérieur peut provoquer :
- allergies, asthme, irritations des voies respiratoires,
- maux de tête, fatigue, nausées,
- dans certains cas, effets cancérigènes ou intoxications graves.
- En France, 3,5 millions de personnes souffrent d’asthme et 50 000 d’insuffisances respiratoires graves. Le coût sanitaire et économique de la pollution de l’air intérieur est estimé entre 10 et 40 milliards d’euros par an.
Les bons gestes au quotidien
- Limiter les sources de pollution :
- ne pas fumer à l’intérieur,
- limiter l’usage des appareils à combustion,
- bien choisir et utiliser les produits ménagers,
- réduire la présence d’animaux domestiques si possible.
- Assurer un renouvellement d’air régulier :
- aérer au moins 10 minutes par jour en ouvrant les fenêtres en grand, même en hiver,
- veiller à la qualité et à l’entretien de la ventilation,
- surveiller le taux d’humidité (idéalement entre 40 % et 60 %).
À retenir
Une bonne qualité de l’air intérieur contribue à améliorer le bien-être des occupants, à réduire l’absentéisme et à favoriser l’apprentissage des enfants.
En cas de symptômes que vous pensez liés à votre environnement intérieur, n’hésitez pas à consulter votre médecin.
Pour en savoir plus, consultez le site officiel de l’ARS Île-de-France : Qualité de l’air intérieur